Chercheuse en biologie moléculaire* au prestigieux King's College de Londres, Rosalind Franklin a principalement étudié la structure de l'acide désoxyribonucléique (ADN), déjà reconnu à l'époque comme étant le support idéal de l'hérédité. En 1951, en travaillant avec Maurice Wilkins sur la diffraction aux rayons X de l'ADN, elle a découvert sur des clichés une figure en croix caractéristique des structures moléculaires en hélices.
Ses travaux ont permis à James Watson et Francis Crick, deux chercheurs au Cavendish College de Cambridge, de publier en 1953 dans un article historique de la revue scientifique Nature un modèle de la structure de l'ADN. Sans les clichés de Rosalind Franklin, transmis à Watson & Crick par Wilkins à l'insu de la chercheuse, ces chercheurs n'auraient sans doute pas pu établir leur modèle.
Ses travaux ont permis à James Watson et Francis Crick, deux chercheurs au Cavendish College de Cambridge, de publier en 1953 dans un article historique de la revue scientifique Nature un modèle de la structure de l'ADN. Sans les clichés de Rosalind Franklin, transmis à Watson & Crick par Wilkins à l'insu de la chercheuse, ces chercheurs n'auraient sans doute pas pu établir leur modèle.
La structure de la molécule d'ADN
L'ADN est la molécule support de l'information génétique dans les cellules de tous les êtres vivants. Elle est constituée de deux brins (ou chaînes) enroulés en double hélice. Chaque brin est un enchaînement ordonné (aussi appelé séquence) de molécules plus petites, les nucléotides. Il existe 4 types de nucléotides dans l'ADN : les nucléotides à adénine (A), les nucléotides à thymine (T), les nucléotides à guanine (G) et les nucléotides à cytosine (C).
Les deux brins de la molécules d'ADN sont complémentaires : les nucléotides T d'un brin sont toujours situés en face des nucléotides A de l'autre brin, et les nucléotides C d'un brin sont toujours situés en face des nucléotides G de l'autre brin. Cette complémentarité contribue à la cohésion et à la stabilité de la molécule d'ADN.
L'ADN est la molécule support de l'information génétique dans les cellules de tous les êtres vivants. Elle est constituée de deux brins (ou chaînes) enroulés en double hélice. Chaque brin est un enchaînement ordonné (aussi appelé séquence) de molécules plus petites, les nucléotides. Il existe 4 types de nucléotides dans l'ADN : les nucléotides à adénine (A), les nucléotides à thymine (T), les nucléotides à guanine (G) et les nucléotides à cytosine (C).
Les deux brins de la molécules d'ADN sont complémentaires : les nucléotides T d'un brin sont toujours situés en face des nucléotides A de l'autre brin, et les nucléotides C d'un brin sont toujours situés en face des nucléotides G de l'autre brin. Cette complémentarité contribue à la cohésion et à la stabilité de la molécule d'ADN.
Rosalind Franklin décède à 37 ans, le 16 avril 1958, des suites d'un cancer des ovaires probablement provoqué par son exposition régulière aux rayons X. Comme il n'est jamais remis à titre posthume, elle ne profitera pas du Prix Nobel de Physiologie et de médecine attribué en 1962 à Watson, Crick et Wilkins pour leurs découvertes. Par ailleurs, les deux chercheurs ne mentionneront même pas son nom lors de la cérémonie.
Ce procédé malhonnête, connu sous le nom d'effet Matilda, minimise le rôle des femmes dans la recherche scientifique et donne une image erronée de la science. En effet, il peut laisser croire que toutes les découvertes sont exclusivement le fruit du travail d'un ou deux chercheurs, souvent masculins. Cela n'est pas représentatif de la réalité : la construction d'un modèle ou d'une théorie repose sur le travail collaboratif d'une communauté de chercheurs et de chercheuses répartis à travers le monde, dont chacun apporte une pierre cruciale à l'édifice.
Faute d'avoir pu profiter de toute la reconnaissance qu'elle méritait de son vivant, Rosalind Franklin incarne bien la preuve que les femmes aussi ont leur rôle à jouer dans le secteur de la recherche scientifique. La situation progresse, et on peut compter sur les enseignants d'aujourd'hui pour lui rendre hommage et valoriser la place des femmes dans la recherche scientifique.
(*) Biologie moléculaire : discipline visant entre autres à caractériser le support moléculaire de l'information génétique, et à comprendre la transmission, la variation et l'expression de ces molécules.
> POUR EN SAVOIR PLUS :
Rosalind Franklin, pionnière de l'ADN (La méthode scientifique, France culture, 2018). https://www.franceculture.fr/sciences/leffet-matilda-rosalind-franklin-pionniere-de-ladn
Faute d'avoir pu profiter de toute la reconnaissance qu'elle méritait de son vivant, Rosalind Franklin incarne bien la preuve que les femmes aussi ont leur rôle à jouer dans le secteur de la recherche scientifique. La situation progresse, et on peut compter sur les enseignants d'aujourd'hui pour lui rendre hommage et valoriser la place des femmes dans la recherche scientifique.
(*) Biologie moléculaire : discipline visant entre autres à caractériser le support moléculaire de l'information génétique, et à comprendre la transmission, la variation et l'expression de ces molécules.
> POUR EN SAVOIR PLUS :
Rosalind Franklin, pionnière de l'ADN (La méthode scientifique, France culture, 2018). https://www.franceculture.fr/sciences/leffet-matilda-rosalind-franklin-pionniere-de-ladn