La baisse rapide du nombre d’espèces vivant sur Terre, la place des femmes dans les sociétés, le bien-être des individus … Voilà autant de sujets d’actualité qui déchaînent les passions, dont les intitulés nous paraissent clairs… Mais le sont-ils vraiment ? Après tout, que sont les « femmes » et les « hommes » ? Qu’est-ce qu’une « espèce » ? Qu’est-ce que le « vivant » ? Et même, qu’est-ce qu’un « individu » ?
Au cœur des sciences de la vie, ces objets d’étude sont des concepts difficiles à manier, et ce pour deux raisons. D’abord, même si chacun a l’impression de savoir de quoi il parle quand il emploie ces mots, en donner une définition claire n'est pas chose aisée (essayez, vous verrez !). Ce besoin de définition peut paraître futile à certains si l’on considère que ces catégories ont une existence réelle, indépendamment de la définition que l’on pourrait en donner. Mais nous montrerons qu’en réalité, il n’en est rien, et que ces catégories sont en fait des constructions mentales qui n’ont pas d’existence propre dans la nature, d’où notre difficulté à en délimiter les contours.
Dans cet article, nous allons évoquer différents concepts fréquemment utilisés en biologie : le vivant, les espèces, les sexes et les individus. Vous vous apercevrez que ces concepts utiles ont néanmoins des limites, et qu’il faut donc les manier avec précaution.
Le monde vivant, un ensemble bien défini ?
Commençons par la distinction entre « vivant » et « non vivant ». Plusieurs définitions du vivant existent, mais force est de constater qu’aucune ne fait consensus chez les biologistes. Certains utilisent la composition chimique des entités vivantes, insistant sur leur richesse en molécules carbonées et en eau. D’autres insistent sur la cellule, définie comme l'unité structurale et fonctionnelle du vivant. D’autres encore, insistent sur leur besoin permanent de matière et d’énergie pour se construire, se maintenir et se reproduire. Il y a aussi la conception informationnelle, selon lesquelles les êtres vivants sont porteurs d’une information génétique réplicable qui détermine en partie leurs caractères. [1] Enfin, les biologistes de l’évolution insistent sur l’aptitude des êtres vivants à la variation spontanée, à la transmission de ces variations et à leur soumission à un tri opéré dans un monde fini (par sélection naturelle ou par dérive génétique par exemple). [2] Notons que ces différentes singularités ne sont ni exhaustives, ni exclusives entre elles.
Plusieurs entités, bien répondant à certaines de ces définitions, sont exclues du monde vivant par beaucoup de biologistes. C’est le cas des virus, constitués de molécules organiques et portant une information génétique, mais qui dépendent d’une cellule hôte pour se reproduire. Il en va de même des prions (des protéines infectieuses) ou des viroïdes (des ARN infectieux). D'autre part, certains objets considérés comme non-vivant partagent certaines de ces propriétés avec le vivant : certaines météorites sont riches molécules organiques carbonées (doit-on forcément en conclure qu'elles sont le fruit d'une forme de vie ?), certains programmes informatiques sont auto-réplicables... |
Ce flou dans la définition même de l’objet des sciences de la vie n’empêche pas de faire avancer l’ensemble de la recherche sur les différentes entités biologiques, mais invite à la prudence lorsqu'on parle de la vie.
Les espèces, réalité ou vue de l'esprit ?
Le concept d'espèces est aussi incontournable, notamment en écologie : par exemple, la richesse spécifique (nombre d'espèces occupant un milieu donné) est un indicateur de biodiversité. Essayons-nous là aussi à donner une définition claire de ce concept (sans mauvaise foi, garanti !).
Plusieurs définitions ont émergé au cours de l'histoire des sciences. Le premier critère utilisé historiquement par les taxonomistes est le critère de ressemblance. Ce critère stipule que deux individus appartiennent à la même espèce s'ils se ressemblent plus entre eux qu'ils ne ressemblent aux autres. Dans ce cas, les catégories sont définies par comparaison à un type, un spécimen de référence conservé dans un musée. Ce critère est approprié pour distinguer les organismes pluricellulaires, dont la forme est caractéristique. Cependant, plusieurs exemples tendent à montrer que la forme est surtout liée à la niche écologique occupée par l'espèce, et que des espèces très éloignées peuvent avoir des formes semblables. Par exemple, le néophyte fera difficilement la différence entre l'écureuil volant (mammifère placentaire) et le phalanger volant (mammifère marsupial), et pourrait être tenté de les rassembler dans la même espèce. Et que dire de certains organismes unicellulaires comme les bactéries, dont la forme varie peu d'une espèce à l'autre ? [3]
Le second critère utilisé par les scientifiques est le critère d'interfécondité, à l'origine de la définition biologique de l'espèce. Ce critère stipule que deux individus appartiennent à la même espèce s'ils sont capables de se reproduire entre eux et de donner une descendance viable et fertile. On pressent déjà les difficultés de vérification de ce critère : comment tester l'interfécondité chez les espèces disparues, ou chez les espèces qui n'ont pas recours à la reproduction sexuée ? Et puis que dire des espèces hybrides, viables et fertiles, issues du croisement de deux espèces distinctes ? L'hybridation, pratique courante chez les plantes, existe aussi chez les animaux et l'on en trouve même des traces dans notre propre génome. En effet, les comparaisons génétiques récentes révèlent qu'une fraction non négligeable de nos gènes est héritée de populations appartenant à d'autres espèces du genre Homo (comme les Néandertaliens, ou les Dénisoviens). Ces reliques génétiques permettent de reconstituer notre propre histoire, faite de métissages à une époque où coexistaient sur Terre différentes espèces humaines. [3]
Enfin, le critère génétique propose que deux individus appartiennent à la même espèce s'ils ont en commun leur nombre de chromosomes et leurs gènes (mais pas forcément leurs allèles), ou du moins s'ils partagent une grande partie de leurs séquences d'ADN. Ce postulat est directement issu du modèle d'une transmission verticale de l'information génétique, c'est-à-dire des parents aux descendants. Néanmoins, de nombreux cas de transferts horizontaux, c'est-à-dire de transmission de gènes entre espèces distinctes, sont aujourd'hui bien documentés.
D'autres critères moins connus sont aussi exploités par les scientifiques pour distinguer les espèces, tous présentent des limites. Là encore, toutes ces définitions ne sont pas mutuellement exclusives mais sont parfois insuffisantes. On comprend ainsi que le concept d'espèce, s'il est pratique dans le langage courant et pour la rigueur des protocoles scientifiques, ne semble pas avoir de réalité. Vouloir établir une hiérarchie dans la description des espèces, voire attribuer une valeur plus ou moins importante aux différentes espèces (ce que l'on appelle le spécisme) ou même à des races humaines (racisme) [4] sont donc des postures fondées sur la reconnaissance de catégories... qui n'existent pas dans la nature.
Parler de sexes, un défi ?
Autre ambiguïté, le sexe, ou plutôt les sexes. En France, comme dans beaucoup de sociétés occidentales, l'état civil ne reconnaît que deux sexes, inscrits sur la carte d'identité : masculin, ou féminin. Le critère utilisé nous paraît évident : un examen rapide des organes génitaux externes révèle la présence d'une vulve ou d'un pénis, et l'affaire est réglée. Vraiment ? Pourtant d'autres caractéristiques biologiques sexualisent les individus, en vrac :
- Les chromosomes sexuels : deux chromosomes X chez les individus de sexe féminin, un chromosome X et un chromosome Y chez les individus de sexe masculin.
- Les organes qui produisent les cellules reproductrices : testicules producteurs de spermatozoïdes chez les garçons, ovaires producteurs d'ovocytes chez les filles, ...
- L'organisation des voies génitales, avec des origines embryologiques bien distinctes.
- Les caractères sexuels secondaires qui apparaissent à la puberté : pilosité, mue de la voix, modification de la silhouette, ...
Dès lors, avec ce système binaire masculin/féminin, où classer les individus - bien réels - qui naissent avec des chromosomes XY mais des ovaires, ceux qui ont des testicules mais une vulve, etc. L'étude des possibles en matière d'intersexuation montre un continuum entre deux pôles (masculin, féminin). D'ailleurs, le sexe n'est pas une loi universelle : chez d'autres espèces animales, les mâles sont si peu différents des femelles que mêmes les plus grands spécialistes ont bien du mal à déterminer le sexe des individus. Et si l'on considère les microorganismes, la plupart des espèces n'ont pas recours au sexe pour se reproduire.
L'affaire est encore plus compliquée, car l'identité sexuée n'a pas qu'une composante biologique. Il faut aussi prendre en compte une composante psycho-affective (sentiment d'appartenance à un sexe particulier). Certains ont un corps typiquement masculin mais se sentent féminin, d'autres ont des traits féminins (faible pilosité, seins développés) mais se sentent pourtant masculins, ... Comment prétendre les "catégoriser" ? Dans quel but ?
Enfin, il ne faut pas oublier la composante sociale dont nous avons déjà dit quelques mots (fait d'être reconnu par la société comme appartenant à un sexe particulier). En fonction des normes (et des stéréotypes) d'une société donnée, un individu n'appartiendra donc pas à la même "catégorie" : Qui est le chef de famille ? Qui s'occupe du foyer et qui garde les enfants ? Qui travaille ? Qui se maquille ? Un jouet rose doit-il être réservé à une fille ? Par ailleurs, de nombreux exemples de sociétés humaines reconnaissent d'ailleurs plus de deux sexes.
Le concept d'identité sexuée est donc flou, et les catégories "homme" et "femme" n'ont pas valeur de vérité absolue. Comment dès lors parler clairement d'orientation sexuelle, dont le vocabulaire est aussi forgé sur une distinction binaire entre "hommes" et "femmes" ? Une personne homosexuelle est attirée par une personne du même sexe... Oui, mais de quel sexe parle-t-on ? Biologique, psycho-affectif, social ? Là aussi, tout les possibles existent.
L'individu, un ensemble fini ?
Au moins, pense-t-on, il nous reste notre enveloppe charnelle, notre corps humain, qui nous appartient et fait de nous des individus capables de fonctionner en "autonomie". Que nenni ! Notre corps est peuplé, sur notre peau comme dans nos surfaces internes, par une grande diversité de microorganismes (bactéries, champignons, virus...). Les chercheurs estiment que notre corps comporte quasiment autant de microorganismes que de cellules humaines, soit 10 000 milliards, ce qui représente 1 à 2 kg de biomasse ! On pensait à l'origine que ces microbes ne faisaient que profiter du gîte et du couvert que nous leur fournissons (on parlait alors de flore commensale).
Les scientifiques sont aujourd'hui capables d'élever des souris axéniques, c'est-à-dire nées et élevées sous bulle stérile, sans microorganismes. Des travaux réalisés sur ces souris montrent qu'elles développent rapidement des problèmes de santé (amaigrissement, sensibilité accrue aux agents infectieux, ...). Qu'en est-il chez l'humain ? Plusieurs études confirment que des déséquilibres dans la diversité et la composition des microorganismes avec qui nous cohabitons nous rendent plus sensibles à certaines pathologies comme l'obésité, le diabète de type 2, ... Autre exemple mieux documenté : la prise trop fréquente d'antibiotiques, en détruisant notre microbiote, favorise la survenue de diarrhées provoquées par la bactérie Clostridium difficile. [5, 6]
C'est que nos passagers microscopiques nous rendent, par leur fonctionnement, un bon nombre de services : production de vitamines, défense contre les agents infectieux, "éducation" de notre système immunitaire, ... Nous vivons donc en interaction étroite et de manière durable avec nos microbes, et cette association nous rend mutuellement moins vulnérables et nous apporte un avantage face à la sélection naturelle. C'est la définition même d'une symbiose, forme de mutualisme entre nos microbiotes (néologisme formé par la contraction des mots microbes et symbiotes) et nous. Comme le dit si bien Marc-André Selosse, dès lors que nous ne sommes jamais seuls, qui s'exprime quand je dis "je" ? [5, 6]
Petit détour chez les plantes, chez qui des travaux mettent aussi en évidence l'importance d'une symbiose dans leur nutrition minérale. Les mycorhizes sont des organes mixtes, constitués à la fois par des cellules racinaires de la plante et de cellules de champignons. Les filaments du champignon, qui forment un vaste réseau souterrain, facilitent l'accès à certains éléments nutritifs (comme le phosphate) pour la plante, tandis que la plante fournit des sucres au champignon. La stérilisation de cultures de plantes habituellement mycorhizées réduit significativement leur croissance, ce qui témoigne de l'importance de cette symbiose. [5, 6]
Dès lors, comment isoler des individus lorsque qu'ils forment entre eux un réseau continu et fonctionnels ? Quelle logique à les distinguer alors qu'ils fabriquent des organes mixtes (mycorhizes, intestin), de véritables chimères qu'ils seraient incapables de constituer et/ou de faire fonctionner correctement s'ils étaient séparés ? Le concept d'individu en tant qu'unité autonome doit donc être revu : les "indivisibles", ce sont les partenaires qui forment à eux-seuls de véritables écosystèmes.
Un découpage du monde confortable, mais factice
Vivant, espèces, sexes, individus, ... Comment expliquer que l'on ait recours à ces catégories ? Pour le comprendre, il faut remonter à notre naissance, époque à laquelle notre environnement nous apparait comme continu. Après quelques mois, notre cerveau se met à découper automatiquement mais méthodiquement, à partir de nos observations quotidiennes, des objets discontinus dans cette nature. En parallèle, il commence, à la manière des taxonomistes, à les trier dans des catégories, autrement dit à les mettre dans des « boîtes » qu'il apprend à nommer : papa, maman, un arbre, une fleur, une vache, un lapin ... [7]
Cette opération mentale est commode pour deux raisons. D’une part, elle contribue à notre quête de repères et à l’élaboration d’une vision cohérente du monde. Par exemple, reconnaître et identifier une plante, nous permet, par association avec nos connaissances sur sa toxicité, de savoir si elle est comestible ou non. D’autre part, elle nous permet d’échanger avec nos pairs grâce au langage, en utilisant des mots communs pour désigner ces catégories et échanger des informations à leur propos.
Hélas, nous avons tendance à oublier que ces catégories doivent être prises pour ce qu’elles sont, des images mentales, et non des réalités. C'est l'idée de l'existentialisme, où seule l'existence des êtres est tenue pour réalité. Par opposition, l'essentialisme nous fait voir le monde comme nous avons envie de le voir (avec des discontinuités, des catégories et des normes) et non pour ce qu’il est réellement (un continuum de possibles). Cette conception n’est pas sans lien avec la pensée monothéiste et conservatrice, où ces catégories ont valeur de vérités absolues. Dans ces croyances, ces boîtes sont le fruit d’une série de créations indépendantes, réalisées par une entité divine.
Notre propre cerveau n’échappe pas à cette façon confortable d’examiner notre monde. Il peut ainsi nous laisser penser que nous avons tous une vision claire de ce qu’est la nature, avec ses différentes catégories : les plantes, les animaux, … Pour reprendre un modèle construit par les psychologues américains Dunning et Kruger (appelé effet Dunning-Kruger), quand on me parle de « plante », j'ai l’impression de savoir de quoi on me parle et je suis alors en situation d'excès de confiance (voir ci-dessous).
Mais si l’on fait l’effort mental de produire une définition claire et des limites à ces ensembles, on réalise qu’on est bien en peine. Dans le modèle de Dunning-Kruger, remettre en question ces catégories nous fait « dévaler la pente » et nous met dans une position d’incertitude inconfortable (car dès lors je sais que je ne sais pas), mais tellement plus réaliste.
Restons donc humbles, modestes et patients face à notre monde. Il nous faut apprendre à inhiber ce « pilote automatique » pour voir le réel tel qu’il est, et non tel que l’on voudrait qu’il soit (et ce qu’elle qu’en soit les raisons). Cette réflexion permanente nécessite un effort mental qu'il faut pouvoir (ce qui n’est pas toujours le cas en fonction de notre capital d’attention limité), et qu’il faut vouloir (car il peut se heurter à nos convictions ou nos croyances profondément enracinées). Céder à la tentation d'une vérité absolue plutôt qu'accepter une vision partielle, floue mais réaliste du monde est - las ! - souvent tentant.
Conclusion
Le vivant, les espèces, les sexes, les individus sont donc des vues de l’esprit qui, la plupart du temps, sont pratiques et nous permettent de progresser dans notre description du monde. Par exemple, comment espérer faire avancer l’égalité entre les sexes (tous les sexes) sans constituer des catégories comparables dans des études sociologiques ?
Néanmoins, il convient de prendre conscience (et de faire prendre conscience) de la validité et des limites de ces concepts lorsqu’on les emploie. Trop souvent encore, une vision essentialiste conduit certains d’entre nous à discriminer quelqu'un parce qu'il ne rentre pas dans une de ces catégories, ou parce qu'il appartient à certaines catégories dont la valeur nous paraît inférieure à d’autres (racisme, sexisme, homophobie, spécisme…).
Voir le réel tel qu’il est, c’est donc prendre conscience de toutes les limites aux catégories et aux normes que nous nous sommes forgées mentalement, et contempler avec curiosité et passion ce continuum des possibles que notre monde nous donne à voir.
> SOURCES ET PISTES D'APPROFONDISSEMENT (enrichie au fur et à mesure)
[1] Voir à ce sujet la conférence de rentrée donnée par F. Gauer aux étudiants de L1 à l'Université de Strasbourg : https://www.franceculture.fr/conferences/universite-de-strasbourg/introduction-la-biologie-quest-ce-que-le-vivant-comment
[2] Entretien avec Guillaume Lecointre, biologiste au MNHN : https://www.youtube.com/watch?v=h29aTtBcHyQ&fbclid=IwAR3jyk5I6jcX2aEvw4CHNBsp9wtCUU72CDKH3SOEr_Hv6Ij5Apg22wXmqP0
[3] Voir le cours sur "La notion d'espèce" dans les formations du MNHN destinées aux enseignants du primaire : http://edu.mnhn.fr/mod/page/view.php?id=1967
[4] Voir à ce sujet "Les races ont-elles un sens en biologie ?" dans les formations du MNHN destinées aux enseignants du primaire : http://edu.mnhn.fr/mod/page/view.php?id=1966
[5] M.-A. Selosse, Jamais seuls, Ces microbes qui construisent les animaux, les plantes et les civilisations, Actes Sud, 2017.
[6] Voir le cours sur les "Symbioses" dans les formations du MNHN destinées aux enseignants du secondaire : http://edu.mnhn.fr/course/view.php?id=288
[7] Voir les œuvres de J. Piaget sur le développement cognitif de l'enfant.
[1] Voir à ce sujet la conférence de rentrée donnée par F. Gauer aux étudiants de L1 à l'Université de Strasbourg : https://www.franceculture.fr/conferences/universite-de-strasbourg/introduction-la-biologie-quest-ce-que-le-vivant-comment
[2] Entretien avec Guillaume Lecointre, biologiste au MNHN : https://www.youtube.com/watch?v=h29aTtBcHyQ&fbclid=IwAR3jyk5I6jcX2aEvw4CHNBsp9wtCUU72CDKH3SOEr_Hv6Ij5Apg22wXmqP0
[3] Voir le cours sur "La notion d'espèce" dans les formations du MNHN destinées aux enseignants du primaire : http://edu.mnhn.fr/mod/page/view.php?id=1967
[4] Voir à ce sujet "Les races ont-elles un sens en biologie ?" dans les formations du MNHN destinées aux enseignants du primaire : http://edu.mnhn.fr/mod/page/view.php?id=1966
[5] M.-A. Selosse, Jamais seuls, Ces microbes qui construisent les animaux, les plantes et les civilisations, Actes Sud, 2017.
[6] Voir le cours sur les "Symbioses" dans les formations du MNHN destinées aux enseignants du secondaire : http://edu.mnhn.fr/course/view.php?id=288
[7] Voir les œuvres de J. Piaget sur le développement cognitif de l'enfant.